C’est
une décision qui sonne comme un cataclysme… La Ville de Méneslies vient en
effet de perdre, à son tour, le fameux « Triple A » attribué par
l’agence de notation Standard and Poor’s. « Je ne m’y attendais
vraiment pas, remarque d’emblée le premier magistrat. D’autant que la
commune, dont le budget est à l’équilibre, n’a jamais contracté de crédits vénéneux
». Autrement dit les fameux prêts toxiques, - le maire étant un mycologue
chevronné -, souscrits par des milliers de collectivités locales auprès du
désormais très célèbre consortium bancaire européen Dexia.
Suite
à cette sentence « inexplicable » selon les élus de la
majorité de Méneslies, les premières mesures municipales ne se sont pas fait
attendre : le projet d’emprunt pour financer une moto-neige est tout
simplement abandonné. Un coup dur pour toute une commune. Très dur même.
Bruno,
le responsable (et unique salarié) des services techniques de la commune, a
appris la nouvelle par un tweet du maire et ne cachait pas son énorme
déception. « Je suis proche de l’état de stress post-traumatique »
lâche-t-il simplement, et à chaud.
Les
autres projets en suspens ?
Pour
autant, le maire se montre optimiste et déjà résolument tourné vers l’avenir. « Que
les habitants de la commune se rassurent, les deux autres grands projets
municipaux sont maintenus : à savoir des combinaisons de plongée et des
tenues de gladiateurs pour le club des Anciens ! » annonce-t-il
somme toute modestement.
Un cap maintenu grâce à l’appui du conseiller général,
fraîchement élu, Didier Roitelet : « Il était de mon devoir d’élu
de soutenir cette commune que j’apprécie tant. Les Ménesliques* sont mes amis.
J’ai donc décidé de dissoudre mes SICAV et de financer ces deux projets
indispensables à l’économie de ce pays ! » Un bel exemple de
solidarité…
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